Introduction Depuis plusieurs années, les études renseignant sur les bienfaits de l'activité physique quant au bien-être et à la santé se sont multipliées. D'après l'OMS, entre 4 et 5 millions de décès pourraient être évités chaque année si la population mondiale était plus active physiquement. Cependant, les patients épileptiques sont moins actifs physiquement que le reste de la population (Carrizosa-Moog, 2018) alors que l'activité physique induirait pour ces patients une diminution du nombre et de la sévérité des crises épileptiques (Lion, 2022), ainsi qu'une augmentation des fonctions cognitives. L'occurrence de crises épileptiques induites par le sport est rare, puisque moins de 2% des patients seraient à risque (Arida, 2008). Méthodes Cependant, les mécanismes permettant ces améliorations par l'activité physique restent encore méconnus. Ici, nous avons souhaité confirmer les résultats de ces études sur une population française avant, dans un second temps, d'essayer de comprendre ces mécanismes. Pour cela, nous avons réalisé une étude en ligne sur l'épilepsie et l'activité physique. Résultats Nos résultats, encore préliminaires, confirment ceux déjà observés sur les bienfaits de l'activité physique pour l'épilepsie. Ces bienfaits concernent l'activité épileptique elle-même, mais aussi le bien-être des patients. Malheureusement, ils confirment également les craintes de trop de médecins de famille concernant le risque de crise d'épilepsie.